Cette visite a été immortalisée

par Jean-Louis Coquillon et Gérard Hourlier

Après l’invention de l’imprimerie (1455 : Gutenberg), les riches, nobles ou bourgeois, ont continué à faire réaliser des copies manuscrites enluminées.

Il convient de remarquer que longtemps, l’imprimeur a repris les codes d’écriture des moines copistes.  Il convient aussi de remarquer combien le vocabulaire concernant les livres emprunte au vocabulaire en relation avec le corps :  dos, nerf, gras, caractère,  peau, coiffe, tête, pied, corps... etc...

Ouvrage : un herbier du XVIe siècle du médecin et botaniste allemand Leonhart Fuchs (en l’honneur duquel le fuschia a été nommé) ; le verso de titre comporte le portait en pied du botaniste et à la fin de l’ouvrage, on trouve les bustes des trois illustrateurs. 

Ouvrage :  petit livre d’heures imprimé en 1640 ; belle reliure en peau, à décor mosaïqué de maroquin rouge, citron, olive avec des compartiments meublés de petits fers au pointillé.

Ouvrage : traité de Giordano Bruno imprimé en 1584 ; reliure du XVIIIe siècle mosaïquée à décor floral dit à répétition.

Ouvrage périodique imprimé en 1790 : “Premier Livre rouge”. Rien à voir avec son célèbre  homonyme chinois, sauf que c’est un livre à caractère révolutionnaire. Une feuille de papier moderne (à base de cellulose, donc acide) glissée entre deux pages a laissé une trace dans le livre : on a là une comparaison intéressante entre la conservation de différents supports (les plus modernes étant rarement les plus stables).

Ouvrage : “Description de l’Egypte”, rédigé au début du

XIXe siècle par les scientifiques ayant accompagné Bonaparte

en Egypte.

La dimension de cet ouvrage comportant de nombreux et

grands volumes  nécessitait de réaliser un meuble adapté

à sa conservation et à sa consultation.