Des règles parasismiques ont commencé à être définies à partir de 1969, puis révisées en 1982, puis en 1992.

Elles définissent une sismicité canton par canton (négligeable, faible, moyenne).

Aix et ses alentours sont classés en zone faible, la vallée de la Durance en zone moyenne.

Conclusion : faut-il avoir peur des séismes à Aix en Provence ?

Non, car :

- de mémoire d’historien, on n’a jamais relevé de séisme important à Aix,

- Aix est en dehors des zones de faille,

- les bâtiments de notre résidence sont construits selon les normes sismiques.

Mais bien entendu, nul ne peut affirmer que cela n’arrivera pas. Par ailleurs, les conséquences d’un séisme actuel seraient d’un autre ordre de grandeur que celles du séisme de 1909.

L’épaisseur de la croûte terrestre varie entre 50 km et 100 km (moins au fond des océans) : ramenée à la dimension d’un œuf, elle n’est pas plus épaisse que la coquille.

Cette croûte fragile est animée de mouvements dus aux à des courants de convection interne : il en résulte un glissement de plaques tectoniques.

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Le 11 juin 1909, vers 21h15 la terre tremble dans la chaîne de la Trévaresse : Lambesc, mais aussi Vernègues, Venelles, Salon de Provence, Saint Cannat, Rognes sont touchés. On n’y a certes pas vu s’ouvrir le terrain comme dans les séismes du Japon, mais plusieurs villages sont entièrement ravagés. Pour vous rendre compte des dégâts, ne manques pas la visite virtuelle du musée des Amis du Vieux Lambesc.

Tout a été reconstruit au même endroit, sauf dans le cas de Vernègues : les ruines ont été conservées sur la colline, et le nouveau village a été construit en bas. Nos valeureux marcheurs ont pu le vérifier lors de leur balade du 13 septembre 2009.

Et, en remontant dans le temps... un peu de  sismologie historique..

Le tremblement de terre du 11 juin 1909 est le plus fort qu’ait connu la Provence depuis les temps historiques.

Cependant, les chroniques anciennes relèvent d’autres séismes : en mars et en août 1708, la terre a tremblé à Manosque, « le temps d’un Ave Maria » et à Nice en août 1885.

Le conférencier lui-même fait référence à un souvenir personnel d’une secousse ressentie à Cadarache en 1963.

Aucun de ces séismes, d’intensité limitée, n’a provoqué de catastrophes.

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Le conférencier lit le récit fait pas un témoin dans le Café de l’Avenir et qui décrit des secousses en verticalité et en horizontalité.

La secousse est aussi ressentie à Aix, ne provoquant là ni dégâts ni victimes. Les habitants de Venelles descendent à Aix où la Place des Prêcheurs a servi de dortoir pour les réfugiés.

La théorie de la tectonique des plaques (Alfred Wegener) explique la dérive des continents, la création de hautes montagnes (comme par exemple le plissement alpin il y a 60 millions d’années) et les glissements relatifs des plaques tectoniques (la plaque africaine continue de passer en dessous de la plaque européenne).

Le plissement alpin a créé des failles qui sont des points de poussée (comme par exemple la chaîne de la Trévaresse). D’une manière générale, il existe des failles à proximité des points de rencontre des plaques tectoniques.

UN PEU D’HISTOIRE

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UN PEU DE TECHNIQUE

Séismes et construction.

Jean-François Jacoulet, architecte, assure que la résidence Esplanade de l’Arche a été construite en respectant les règles de 1982 (le permis de construire datant de 1990).

L’ensemble du bâtiment est divisé en blocs séparés par des joints de dilatation de 4 cm de largeur afin de rendre chaque bloc autonome en cas de mouvement du sol.

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UN PEU DE SCIENCES

CONCLUSION