association animation de l’arche
Les inondations.
Les habituels épisodes pluvieux de l’automne ne sont pas encore survenus en 2011.
Vendredi 7 octobre 2011
Conférence
« Ciel ! Mon climat ! »
Valérie JACQ, Ingénieur à Météo-France Aix-en-Provence, revient pour nous commenter les dernières nouvelles météorologiques.
Au cours de cette conférence, les points suivants ont été abordés :
La sécheresse et le spectre de l’année 1976.
En 2011, comme en 1976 (année du mémorable impôt sécheresse), toute la France métropolitaine est concernée, toute sauf l’arc méditerranéen (ainsi, à Aix, le mois de mars 2011 a été très pluvieux). L’examen des cartes relatives à l’indice d’humidité des sols met en évidence l’importance du déficit. Les pluies de l’été, notamment dans l’ouest du pays, ont paru rafraîchir les cultures : mais à cette époque, l‘évaporation intense ne permet pas l’alimentation les nappes phréatiques : c’est en hiver que la pluie est utile.
La sécheresse et le réchauffement climatique.
Les projections, faites à partir des mesures actuelles, montrent que les pluies seront réparties différemment dans le temps (périodes de sécheresse plus longues) et dans l’espace (et certaines cultures sont trop gourmandes en arrosage) : on va vers un problème d’eau.
La (relative) fraîcheur de l’été 2011 : pour en savoir plus...
Le réchauffement climatique : pour en savoir plus...
A partir de graphiques et de vidéos, la conférencière décrit la situation qu’elle a vécue personnellement sur place, à Draguignan. Elle insiste sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une crue de rivière due à de fortes pluies, mais un flot qui s’est constitué à partir d’un ruissellement urbain : 400 mm d’eau dans le pluviomètre en 10 h, ce qui fait 460 L d’eau par mètre carré. Avez-vous déjà versé une bouteille d’eau sur le parquet de votre cuisine ???
Crue majeure du Rhône du 4 décembre 2003.
Les crues du Rhône sont fréquentes, et elles ne sont pas nouvelles : nombre de chroniques anciennes les relatent et dans de nombreux villages on peut trouver sur l’église par exemple une inscription du genre : “l’eau est montée jusqu’ici, le ....”
La conférencière profite de l’occasion pour faire le distinguo entre les conséquences de l’évolution du climat et les événements extrêmes dont la durée de retour peut être supérieure à l’espérance de vie moyenne des êtres humains.
Pour devenir incollables sur les événements marquants...
Ne manquez pas de consulter le site Web “Pluies extrêmes” construit à partir d’une base de données de Météo-France qui recense les pluies de durée 24 h et 48 h les plus remarquables observées en France métropolitaine, sur la période 1958-2010.
