Ces derniers jours, à longueur de journaux, on a pu observer le mécontentement des citoyens devant les conséquences des intempéries.

Or, les conséquences des intempéries sont (et seront ?)

de plus en plus difficiles à gérer.

Il y a 50 ans par exemple, les modes de vie dans notre société étaient bien différents. La campagne n’était pas encore transformée en banlieue dortoir et les gens, pour leurs loisirs comme pour leur travail, voyageaient beaucoup moins (que ce soit par avion, par train ou par automobile). Les supermarchés naissaient à peine et les denrées (comme les produits manufacturés) ne venaient pas encore de l’autre bout de la France (ou de l’Europe ou du monde).

Il y a 50 ans, l’électricité ne servait guère à autre chose qu’à l’éclairage. Alors évidemment, les coupures d’électricité ne risquaient pas, par exemple, de pourrir le contenu des congélateurs ou de priver les téléspectateurs ou de mettre en état de manque les accros des téléphones portables à l’autonomie éphémère.

Il n’y a vraiment aucune raison de regretter “les années cinquante”.

Les événements actuels constituent un signal d’alerte supplémentaire

pointant la grande fragilité de notre société.