Ah ! la gare routière d’Aix en Provence... Elle a beaucoup voyagé au cours des âges.

Bon ! Je vous fais grâce du temps des diligences. Mais, entre 1903 et 1948, on a connu le tramway entre Aix et Marseille avec son terminus place Forbin (en haut du Cours Mirabeau), puis le trolleybus sur le même parcours, remplacé à partir de 1965 par des autobus empruntant route nationale ou autoroute.

En 1973, les édiles envisagent d’enterrer sous une dalle réservée aux piétons (déjà !) la gare (de marchandises) située en contrebas de la place de la Rotonde. En 1980, cette gare déménage près de la zone industrielle des Milles : l’emplacement libéré (à peu près sous les actuelles Allées provençales) est alors dévolu provisoirement à la gare routière ce qui permet de désengorger la place de la Rotonde. Puis, en 1999, cette gare routière déménage encore pour s’installer (provisoirement encore) au pied de Montperrin sur l’extrémité de l’avenue de l’Europe. Et depuis, le choix de son emplacement et/ou de sa forme ont beaucoup agité les cellules nerveuses !

Mais cette fois, on nous dit que c’est parti !!!

La concertation sur le projet final de la future gare routière a été lancée lors d’une réunion publique présidée par le Maire d’Aix en Provence le vendredi 28 mai 2010, juste à l’heure de la Fête des Voisins. Mais nous étions dignement représentés à cette réunion par quelques Archais qui, pour la bonne cause, se sont privés de notre rencontre festive.

Une information (très succincte) sur le projet est disponible sur le site de la Communauté du Pays d’Aix : on espère y trouver bientôt un plan du quartier modifié.

Une plaquette distribuée lors de la réunion du 28 mai contient un plan du quartier modifié. On l’aurait souhaité plus net et mieux détaillé  : on a évité de le numériser pour le mettre sur ce site tant il est difficile d’y faire le distingo entre espaces piétons, semi-piétons et autres pour lesquels le coloriste a choisi des dégradés caca d’oie.

Ce plan laisse néanmoins présager des incidences notables sur la circulation dans les rues entourant la résidence de l’esplanade de l‘arche et sur l’accès aux parkings souterrains (public et privé).

Précisions recueillies au vol par nos délégués lors de la réunion du 28 mai 2010.

La variante du projet qui prévoyait l’établissement de la gare après couverture de l’avenue Juvenal à partir du rond-point de la Légion d’Honneur (et qui avait été proposée, entre autres, par la fédération des C.I.Q) est abandonnée. Dans le projet retenu, la gare routière reste implantée à l’emplacement actuel. Elle sera à l’air libre, avec un mur végétalisé dont on peut se demander s’il sera suffisamment efficace contre la pollution et le bruit. On craint l’enlèvement de quelques arbres, même compensé par de nouvelles plantations. On parle de réouverture de l’avenue Victor Coq (côté rond-point Anouar El- Sadate), ce qui ne manquera pas d’y augmenter le trafic, même si l’on nous promet que tout sera fait pour réduire au maximum les mouvements de véhicules sur les avenues de l’Europe et Coq (réduction du nombre de quais, suppression du transit des véhicules particuliers, ouverture du deuxième sens de la rue Lapierre, de l’avenue des Belges vers l’avenue Juvenal).

Le calendrier de ce projet est défini : les travaux débuteront en juillet 2011.

En attendant, les administrés sont invités à donner leur avis sur des registres dont l’un les attend à la gare routière : on espère qu’un plan net du projet et un descriptif précis y seront mis à leur disposition.

NB : En décembre 2011, les travaux ne sont pas encore commencés

Avisss à la population !!!