association animation de l’arche

 
 
 

Samedi 2 octobre 2010


Visite guidée de l’exposition

“Aix ville ouvrière”



 
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Vous avez encore jusqu’au 29 janvier 2011 pour voir cette exposition (visite guidée le samedi à 15 h) au Centre Aixois des Archives départementales (entrée libre). L’exposition est complétée par plusieurs conférences dont l’une portera sur le travail des femmes (mardi 18 janvier à 18h30).

Car la prospérité revient au XIXe siècle : agriculture, industrie et commerce prennent de l’extension, et profitent d’une situation militairement calme après 1815, du moins sur le territoire français.

En 1840, quasiment intra muros on trouve les industries traditionnelles suivantes :  fabrication des indiennes (500 ouvriers), traitement des laines (500 ouvriers), confiserie (500 ouvriers), huileries (olives), minoteries (farines de blé), filatures de coton (300 ouvriers), teinture du coton, raffinerie de sucre, usine de fabrication du gaz d’éclairage...

L’exposition explore la vie industrielle d’Aix entre 1850 et 1940, deux limites charnières. Pour l’année 1940, on comprend tout de suite. Pour l’année 1850, c’est moins connu : cela correspond au basculement dans  une société industrielle qui nous paraît familière et qui s’appuie sur une révolution dans les transports (le chemin de fer dessert Aix en Provence, via l’embranchement de Rognac, depuis le 11 septembre 1856),  les communications (Aix est relié à Paris par le télégraphe électrique depuis le juin 1854) et sur le développement du capitalisme (sociétés par actions, notamment pour la construction du chemin de fer, le barrage Zola...).

Une certaine tradition décrit Aix en Provence comme une Belle endormie, tout à fait étrangère au fait industriel, et cela tout au long du XIXe siècle. Or, la lecture directe des textes anciens met en lumière le contraire.

Certes un rapport de l’administration municipale en date du 15 floréal de l’an III de la République constate que “l’industrie est morte à Aix et le commerce dans une stagnation complète”.

Mais ensuite, cela a cessé d’être vrai alors que l’image d’Epinal a la vie dure.


Les concepteurs de l’exposition se sont employés avec succès à rétablir la vérité.

Reportage photographique de notre envoyé spécial :

Patrice Couvrat-Desvergnes

Avertissement :

Toutes les photos de cette page sont relatives à des industries largement postérieures à 1850 (fin XIXe siècle, début du XXe)

Les années suivantes voient une amplification et une diversification des pôles industriels : début de la chapellerie, fabrique de savons, fabrique de cadres et de moulures pour la décoration intérieure, fonderie, fabrique d’allumettes (celle de la rue de la Molle et non celle que nous avons connue), construction mécanique...

Et l’on arrive à la période d’histoire couverte par l’exposition où l’on voit peu à peu nombre de grandes entreprises venir s’installer près de la gare dite de petite vitesse, à la place des terres cultivées,

dans cette zone que l’on appellera plus tard la ZAC Sextius-Mirabeau.

L’exposition s’intéresse également à l’histoire du mouvement ouvrier à Aix.