association animation de l’arche

association animation de l’arche
Quartier Sextius-Mirabeau
Les fouilles archéologiques
La nécropole romaine
Année 2007 : percement de l’avenue Georges Pompidou,
Vue prise depuis le sud de la tour de flanquement circulaire de la courtine méridionale de la fortification de la ville antique.
Cette tour n’est plus visible que sous la forme d’une tranchée, ses maçonneries ayant été récupérées.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Année 1994 : percement de la rue Lapierre.
Plan et vue des vestiges de la nécropole méridionale.
Pour obtenir un agrandissement, cliquer sur la vignette ci-contre.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Année 1994 : percement de la voie Lapierre,
Les fouilles ont montré que des installations funéraires ont coexisté avec des exploitations agricoles et aussi avec des activités artisanales polluantes et nauséabondes que les Anciens (tout comme nous) rejetaient à l’écart des villes : des dépotoirs ont été mis à jour. Ainsi, dans le dernier tiers du IIe siècle après J-C, certaines parties de la nécropole commencent à servir de décharge, notamment dans la partie septentrionale du noyau funéraire B (Cf. Plan nécropole).
Ci-dessus, une vue de détail d’un important dépotoir constitué de déchets osseux résultant de la préparation de spécialités charcutières. Il s’agit d’os longs et de mandibules de porcs et de bœufs qui ont été débités selon une technique de découpe spécifique : le crâne était tranché en deux, puis les deux moitiés étaient morcelées avant d'être désossées.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Année 1996 : couverture de la voie ferrée.
Vue prise depuis le nord d’un petit bâtiment mis au jour dans le noyau funéraire sud. Il s’agit d’une tombe ou fosse bûcher remplie par l’eau de la nappe phréatique.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Année 2000
Vue d’un petit bâtiment agricole antique.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Année 1994 : percement de la rue Lapierre.
Vue générale du noyau funéraire B (voir plan de la nécropole) prise depuis le sud de la route antique qui reliait Aix à Marseille (à gauche) et des enclos funéraires de la nécropole sud de la ville romaine (à droite).
Cette aire, située à l’est de la voie romaine, a accueilli au moins trois ensembles (dont il n’est resté aucun élément bâti), entourés d’espaces ouverts destinés à permettre la circulation. Le bâtiment du nord sur la photo mesurait environ 10 m sur 20.
Sur la partie gauche de la photo on voit la partie de voie romaine dégagée.
En haut à gauche de la photo on reconnaît une partie du parc des Petites Soeurs des Pauvres
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Année 2000
Traces agraires antiques.
Le Grand Théâtre de Provence n’est pas encore construit. Sur ce site on trouvera les Allées provençales... quelques 13 ans plus tard.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Année 1994 : percement de la rue Lapierre.
Vue de détail d’une sépulture à crémation. Les restes humains ont été déposés dans un pot culinaire réutilisé comme urne cinéraire. Enfoui dans la terre, le vase a été calé à l’aide de pierres. Il est fermé par un couvercle appartenant également à la batterie de cuisine.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence
Année 1994 : percement de la rue Lapierre,
Vue de l’enclos funéraire 4 du noyau B. (Voir plan)
Les murs ont presque tous été récupérés.
Dimensions : 6,50m sur 6,30m.
Daté du milieu du Ier siècle après J-C.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Année 2004 (juin)
Vue générale prise depuis l’ouest, du chantier de fouilles ouvert à l’emplacement du futur Grand Théâtre de Provence (Inauguré le 29 juin 2007).
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
La voie romaine (prolongement du chemin du Petit Barthélemy), bordée de nécropoles, passe au pied des immeubles et traverse la route qui figure au premier plan.
Un grand merci à Madame Nùria Nin, Directeur de la Mission Archéologique de la Ville d’Aix en Provence, qui a fourni les photographies illustrant cet article.
Pour aller plus loin, on consultera avec profit les ouvrages suivants :
“La nécropole méridionale d’Aix en Provence
Revue archéologique de narbonnaise
Supplément 37 - Montpellier 2006”
et
“Carte archéologique de la Gaule
Aix en Provence. Pays d’Aix-Durance”
Sépulture 29
Vue depuis le nord avec le conduit libatoire installé à l’arrière de la stèle anépigraphe.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Année 2000
Vue générale du chantier de fouille prise depuis le nord-est
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Année 1991
Fouilles sur le terrain Coq, lors du démantèlement de la fonderie, avant la construction de la résidence Esplanade de l’Arche : découverte d’un fossé daté, par son matériel, de la fin du Ier s. av. J-C.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Dans les sépultures antiques, on a découvert des objets ayant servi d’offrandes : urne cinéraire avec son couvercle et balsamaires (fioles à parfum) en verre, ainsi que des éléments de parure en bronze émaillé.
Cliquer sur la photo ci-contre pour cour consulter le diaporama, .
Les récipients de cuisine (destinés à y faire cuire des aliments) sont souvent réutilisés comme ossuaires, même si le recours à des objets neufs semble le cas le plus fréquent.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Dans le monde antique, il était interdit d’ensevelir à l’intérieur des agglomérations : la nécropole était située hors la ville, de part et d’autre de la voie romaine conduisant à Massilia c’est à dire Marseille. Le prolongement actuel du chemin du Petit Barthélémy (rue des Allumettes et rue Armand Lunel) suit le tracé de cette voie qui a été explorée à trois reprises (1994, 1996, 1997) sur 230 m de long jusqu’à la limite nord de l’actuelle Cité du Livre.
Enclos et mausolées y ont été dressés à partir du dernier tiers du Ier siècle après J-C. Jusqu’à la fin du IIe siècle, la nécropole est vouée au rite de la crémation (l’inhumation étant réservée aux périnataux) ; à partir de la seconde moitié du IIIe siècle, elle n’accueille plus que des inhumations.
On n’a pas d’information sur l’architecture des édifices funéraires dont le démontage a commencé dès la fin de l’Antiquité pour une récupération systématique de matériaux réutilisables (blocs de pierre, plomb…). L’érosion et les labours ont achevé le nivellement.
Année 2004
Ci-contre, détail des fouilles archéologiques sur le terrain du futur Grand Théâtre de Provence.
Consulter aussi le diaporama