association animation de l’arche
Quartier Sextius-Mirabeau
Les fouilles archéologiques
Pour découvrir le plan et la vue aérienne de la zone fouillée, cliquer sur les vignettes ci-contre.
(Mission archéologique©Ville d’Aix-en-Provence)
Un grand merci à Madame Nùria Nin, Directeur de la Mission Archéologique de la Ville d’Aix en Provence, qui a fourni les photographies illustrant cet article.
Pour aller plus loin, on consultera avec profit les ouvrages suivants :
“La nécropole méridionale d’Aix en Provence
Revue archéologique de narbonnaise
Supplément 37 - Montpellier 2006”
et
“Carte archéologique de la Gaule
Aix en Provence. Pays d’Aix. Durance”
La résidence Esplanade de l’Arche a été construite sur le bord sud de la ZAC Sextius-Mirabeau, ensemble de friches industrielles couvrant une surface de 20 ha environ.
Les piétons qui déambulent le long des Allées provençales (inaugurées en avril 2007) ne se doutent pas que pendant les 21 siècles d’existence passée de la ville, la zone située à l’ouest, au delà de la place actuelle de la Rotonde était en contrebas de plusieurs mètres. La topographie naturelle et la géologie en faisaient un secteur de convergence des eaux de ruissellement favorisant leur stagnation, rendant cette prairie humide impropre aux cultures... jusqu’à l’arrivée des romains.
Le programme d’aménagement de la ZAC a été accompagné de fouilles préventives depuis 1991. L’essentiel des recherches a conduit à la découverte d’une nécropole utilisée au tout début de l’ère chrétienne.
La zone fouillée, située dans une bande de 200 à 300 m au sud du rempart méridional de la ville romaine Aquae Sextiae, comportait à l’origine, outre la nécropole, des surfaces cultivées. Le démontage des murs des sépultures a commencé dès la fin de l’Antiquité et s’est poursuivi lors des périodes suivantes. Les terres cultivées sont restées. Et, pendant près de 20 siècles, le paysage n’a pas fondamentalement changé. En revanche, après la quinzaine d’années de travaux, nécessaires pour mener à son terme l’opération d’urbanisation de la ZAC Sextius-Mirabeau, un romain n’y reconnaîtrait plus son chemin !!! Toutes les traces du passé ont été effacées : le terrain a été creusé, nivelé, remodelé. On ne reverra plus in situ les vestiges de l’époque romaine.
Je vais encore être
obligé de faire un commentaire
pour rétablir la vérité. D’abord,
la construction d’Aix en Provence,
je n’y suis pour rien.
Jusqu’au IIe siècle av. J.-C., la Basse-Provence est occupée par la tribu celto-ligure des Salyens dont la capitale est l'oppidum d'Entremont situé à 3 km au nord d'Aix.
Consulter le reportage photographique fait par notre envoyé spécial à l’oppidum.
En 123 avant J-C, le consul Caïus Sextius Calvinus prend et détruit cette ville-oppidum.
Ensuite il installe, près des sources thermales, un camp retranché appelé Aquæ Sextiæ afin d'assurer la sécurité des transports commerciaux entre Rome et la cité phocéenne de Massalia.
C’est vrai,
rien ne prouve
que j’ai fait étape à Aquae Sextiae
pour prendre les eaux et assister
à un spectacle du festival dans
l’amphithéâtre de la Seds.
Mais rien ne prouve non plus
que je ne l’ai pas fait… même si j’ai marqué
une préférence pour Arles (plus facile d’accès)
où j’ai même oublié une statue
à mon effigie que l’on a retrouvée
en 2008
au fond de Rhône.
Mais j’ai bien profité
de la voie Aurélia
lorsque je suis venu en vacances
en Gaule à partir de 58 avant JC….
Vous en avez encore un petit morceau
